Une étude récemment publiée par l’Ecole de santé publique de l’Université du British Columbia se penche sur l’apport du Web dans les démarches de prévention.
La question étudiée est particulièrement intéressante compte tenu de la difficulté à élaborer des messages de prévention qui arrivent réellement à toucher les destinataires. D’une part, la personnalisation du contenu, des rythmes et des modalités de proposition des messages sont un facteur clé dans la réussite de la démarche ; d’autre part, la croissance constante du web sous le profil de l’accessibilité et de la démocratisation des savoirs se révèle un allié important pour les actions d’information et de sensibilisation conduites par les structures de prévention des cancers.
L’étude canadienne s’interroge sur l’intérêt d’élaborer des informations de santé publique à partir de l’analyse des mots-clés utilisés par les internautes pendant leurs recherches sur le web. Pour cela, les chercheurs ont d’abord déterminé la fréquence et le calendrier des recherches d’information sur certains des facteurs de risque associés au cancer: sédentarité, comportement, surpoids et tabac. Une telle analyse a été faite via des instruments gratuits de Google (Google AdWords Keyword et Google Insight).
Les résultats: une grande partie des recherches d’information en santé touchent aux questions liées aux changements de comportements… particulièrement pendant le mois de janvier. Evidemment les Canadiens, comme beaucoup d’entre nous, versent les classiques larmes de crocodile après les noces de Fin d’Année.
Et alors, pourquoi ne pas profiter de ces données et cibler les campagnes au moment où les destinataires sont le plus réceptifs? Des recherches sémantiques ciblées et le succès des interfaces mobiles suggèrent une nouvelle façon d’appréhender la prévention selon un modèle interactif, personnalisé et probablement plus ludique que les habituels messages culpabilisants qui ponctuent notre quotidien.
Par ailleurs, le Web se prête à des projets qui vont bien plus loin, comme la récente campagne lancée par la Ligue Colombienne contre le cancer. Il s’agit de Cancertweets, une brillante initiative qui emploie le réseau social Twitter pour sensibiliser la population à l’importance de détecter les signaux que le corps nous envoie.
Pour cette campagne, la Ligue de Bogotà @LigaCancerBta a crée sept comptes, un pour chacun des cancers les plus létaux (sein, colon, prostate, col de l’utérus, poumon et estomac) . Les cancers virtuels ont commencé à suivre des milliers de personnes et à leurs envoyer des messages qui, au départ, étaient juste ignorés. Mais aux cours des semaines, les messages devenaient plus insistants à l’instar du cancer qui se renforce là où il s’installe. La métaphore 2.0 a été poussée jusqu’au bout: ceux qui ont détecté les messages à temps ont arrêté de se faire embêter; les autres … ils ont eu droit à un message de prévention et à un enseignement important.
La campagne a touché des millions de personnes et réussi à faire parler de prévention un pays entier. Plus de 9,733 internautes dont des hommes politiques tel que Barack Obama se sont retrouvés atteints d’un cancer virtuel.
Comme quoi… sur Internet il n’y a pas vraiment « tout et n’importe quoi »!
Giovanna Marsico
Hello, je cherche des informations dans le domaine du droit public, car j’ai trouvé ce site http://www.sebastien-palmier-avocat.com hier mais le site n’a pas assez renseigné qu’il explique ce qu’il sait faire mais pas les compétances d’ un avocat du droit public en général. Apres je peux me tromper 🙂
Par exemple est ce que le droit international fait partie du droit public ou c’est un élément a part ? Car je trouve que le droit public est tres sombre pour moi.
Merci beaucoup