Vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques, volonté des seniors de rester le plus longtemps possible à domicile, volonté politique de réduire les séjours hospitaliers … les arguments en faveur de la e-santé et de la préservation de l’autonomie ne manquent pas. Et ils seront au cœur des débats qui se dérouleront les 4 et 5 juillet prochains lors du colloque Numérique et Santé + Autonomie.
Réunir, en un même lieu, acteurs de la santé et acteurs de l’autonomie peut sembler surprenant. Pourtant, au-delà de la convergence démographique (la France compte désormais 15 millions de personnes âgées de 60 ans et plus, et plus de 9 millions de personnes en affection de longue durée avec un âge moyen de 62 ans[1]), c’est avant tout la convergence technologique qui les rassemble.
De fait, le numérique en santé et/ou en autonomie représente une chance, tant pour la santé individuelle que pour le système de santé et la préservation de l’autonomie. Pour Sandrine Degos, Directeur Santé et Autonomie du Groupe AEF : “Ce colloque est l’unique occasion de mettre en exergue cette convergence tout en précisant les contours de chaque domaine et les développements, notamment économiques, attendus”.
Pour en savoir plus sur le programme
[1] Répartition et taux de personnes en affection de longue durée au 31 décembre 2011 pour le régime général, caractéristiques d’âge et de sexe. (http://www.ameli.fr/l-assurance-maladie/statistiques-et-publications/donnees-statistiques/affection-de-longue-duree-ald/prevalence/frequence-des-ald-au-31-12-2011.php)